Je profite de ma visite du festival de l’image à Vincennes (VIF 2019) pour vous rédiger ce petit compte rendu illustré. Si ce format vous intéresse, laissez un commentaire ci-dessous, ainsi j’en proposerai d’autres lorsque l’occasion se présentera de nouveau.
Lee Jeffries au VIF 2019
En sortant du RER, les photographies de Lee Jeffries m’attendaient sur le parvis de la gare. Cet artiste britannique, portraitiste, présentait dans cette série, des visages en cadrage serré, de sans domicile. Ses images sont très détaillées, très contrastées et montrent une humanité abimée par la précarité de la rue.


Lesly Courbon
C’est ensuite au milieu de petits ilots de verdure sur la grande rue qui conduit de la gare RER à la mairie qu’étaient disposées les œuvres photographiques de Lesly Courbon. Son travail de photographie d’architecture minimaliste faisait se travailler les neurones du cerveau pour tenter de reconnaitre ce qui était représenté. Parfois, on avait l’impression que les images étaient en trois dimensions.


Sidney Léa Le Bour
La photographe Sidney Léa Le Bour présentait des paysages et des scènes de vie provenant de ses voyages en Inde. Ses photographies sont très riches et denses.



Romain Ufarte
Les paysages du photographe Romain Ufarte étaient tous enveloppés dans des brumes plus ou moins denses. La brume donne généralement un côté poétique aux paysages, et permet en cachant certaines parties d’inviter à la rêverie.



Jasmine Durand
Jasmine Durand a choisi de présenter ses photographies en diptyques. Chaque diptyque présentait un buste féminin, et d’un autre côté, un élément végétal ou animal. Il était parfois difficile de statuer. Ces deux images présentées au format portrait permettaient de mettre en relation ces deux univers.


Pauline Petit
Nous retrouvons l’auteure Pauline Petit dont vous pouvez retrouver les œuvres en vente sur la galerie, qui nous présentait d’autres portraits, toujours en noir et blanc, très contrastés. Ces portraits étaient parfois loufoques, parfois très stricts, mais toujours avec des lignes parfaitement définies entre les espaces blancs et les espaces noirs.



Après être arrivé sur le paris de la mairie, ce sont alors quelques vieux véhicules qui m’ont alors acceuilli.


Nath Sakura au FIV 2019
À côté des véhicules, étaient exposées sur de très grands panneaux, les magnifiques travaux de Nath Sakura. Ses principales photographies emblématiques étaient présentes ici à côté du stand où elle proposait ses livres de formation à la photographie. En début d’après-midi était organisée une master class sur la photographie avec flash en extérieur. En fin de journée, elle animait une conférence dans l’auditorium du centre-ville.


Vincent Perez au FIV 2019
L’acteur et artiste-photographe Vincent Perez présentait une série de portrait composé des personnes atypiques. Toutes ces personnes avaient une caractéristique physique particulière (géant, nanisme, atrophie, etc.). Les portraits présentés en plein pied et de face en lumière crue donnaient une atmosphère de cabinet de curiosité à l’ensemble.



Eric Droussent
Le photographe Eric Droussent, très espiègle, joue dans ses photographies à détourner nos objets du quotidien pour leur donner un autre sens. Ses travaux, dans le même univers décalé de Chema Madoz, sont réalisés avec un soin extrême, avec toujours cette touche d’humour qui plait. Les visiteurs du festival s’arrêtaient longuement devant ses photographies pour les commenter. Bravo.



Christophe Jacrot
Les photographies de Christophe Jacrot présentaient des paysages islandais. Souvent enneigés et glacés, comme les images mentales que l’on se fait de cette île très particulière par ses paysages très diversifiés.


Yvan Travert
Yvan Travert a choisi de présenter ses photographies issues de ses voyages en terres asiatiques et africaines. Ses photographies très chaleureuses sont très denses et contrastées. Elles emmènent les spectateurs bien loin de Vincennes.



Olivier Zolger
Le photographe Olivier Zolger travaille essentiellement sur le corps et le portrait. Il nous livre ici un travail esthétique sur le corps de danseurs et de danseuses où les corps sont mis en lumière par leurs contours. Très intéressant travail que nous présentait l’auteur.


Kyriakos Kaziras au VIF 2019
Et pour finir, la splendide exposition du photographe animalier Kyriakos Kaziras où les visiteurs pouvaient admirer des ours blancs sur la banquise. Des images très contrastées, mais aussi très détaillées. Les poils des animaux sont parfaitement visibles. De très belles réalisations. Kyriakos a donné une conférence dans laquelle il donnait des informations sur la réalisation de ces photographies.






Et une fois n’est pas coutume, je vous invite très fortement à regarder la vidéo ci-dessous qui dévoile encore d’autres choses que je n’ai pas pu mettre sur cette page.
Merci pour cet article, qui donne une bonne vue d’ensemble du festival !